La vie est un éternelle cauchemar

Je suis dans le bus il est 16h45, je dois rentré chez moi afin de voir mon frère.. Mais J'ai envie de descendre, je le fais, et je marche vers un parc, de la je sors mon bouquin "le dernier jour d'un condamné". Je commence a lire. "Je me suis levé et j'ai promené ma lampe sur les quatre murs de ma cellule. Ils sont couverts d'écritures, de dessins, de figures bizarres, de noms qui se mêlent et s'effacent les uns les autres. Il semble que chaque condamné ait voulu laisser trace, ici du moins. C'est du crayon, de la craie, du charbon, des lettres noires, blanches, grises, souvent de profondes entailles dans la pierre, çà et la des caractères rouillés qu'on dirait écrits avec du sang". Je pose mon livre, pense, une légère brise caresse mon visage, a cette instant précis je me sens bien.. Les enfants courent dans l'air de jeux à deux pas d'ici, les vieilles dames rient sur le banc d'à coter. Cette instant est si parfait... Que j'aimerais resté ainsi pour toujours.. Le coeur et l'âme légère, emporté par le vent, et ces superbes textes. Je met mon ipod en marche.. J'écoute une chanson qui vient rendre cette instant plus magique que jamais.. Malheureusement, chaque instants de bonheur ont une fin. Je rentre chez moi..

Ce soir, je suis comme une gamine à qui l'on aurait retiré ses repères. Ne sachant quoi faire de ma peau je me suis posé devant mon écran.. Statut Occupé.._J'écoute des chansons genre High and dry de Radiohead . Cela fait longtemps que je n’avais pas été mal.. Je suis perdue, j'ai besoin d'un petit signe qui m'indiquerait que tout est encore en place. Que rien n'a changé, que tout est là. Marre des échecs marre de recoudre ma vie et si je l'aissé se vide s'ancré ? S'amplifier ? Marre de souffrir !! J’en ai marre de cette vie pourri pleine d’hypocrisies de préjuger et remplis de désillusion… Il ne me faut pas grand chose pour perdre le fil de ma petite vie. J’ai peur.. Sans trop savoir de quoi, au fond. J'ai besoin que cette routine reste intacte, afin d'éviter la peur, et cette foutue boule dans la gorge et dans le coeur qui me fait me sentir si seule au monde. Je ferme les yeux, et c'est comme replonger dans un livre, dans une histoire, dans une vie qui n'est pas la mienne. Tout a bougé, et je ne sais plus où je suis ni que faire. Sensation d'angoisse qui s'accroit de seconde en seconde. Bizarrerie. A l'intérieur, c'est une tempête, des vagues gigantesques qui me percutent sans pitié, un vent violent. Une absence.

Depuis quelques temps je tente de donné une image de moi. D'une jeune fille plus ou moins "classe/rebelle" du haut de mes petits talons vernis noir et avec ma ceinture à clou. Contraste ? Oui. Mais en réalité j'ai une facheuse tendance a caché les apparences. A faire croire que les choses vont bien alors qu'en réalité je suis déchiré. Vous pensez que j'écoute du jazz et que je suis toute calme ?! Non.. Mon ipod est bourré de punk et de métal. Et j'aime sa. Peu de personne me connaisse vraiment. Il est vrai que je ne met pas mes sarouels pour allé au lycée, ni mes jeans troué ou mes grosses pompes. J'évite. Je tente de murir. Mais mon côté "JeM'enFoutiste" resurgi sans cesse. Une partie de moi veux sauté partout, pendre mes affaires m'cassé quelques jours sans rien dire. Partir chez des potes, m'foutre minable et vivre autre chose. Mais une autre partie.. Vous savez cette petite voix.. Celle qui a toujours raison. Me dit que c'est pas bien et de ne pas le faire. Mais un jour.. j'arriverais a faire taire s'te putain de petite voix !

J'aurais tellement aimée être une héroïne de dessin animé. Prête a allé au devant de mon destin où mes faiblesses ne serait pas perceptible. J'aimerais tant être.. Quelqu'un que manifestement je ne suis pas. Quelqu'un qui ne craint que peu de chose, qui n'est pas aussi sensible que je le suis. Quelqu'un qui passe au dessus de milliers de choses, qui ne s'attache pas a des détailles de merde. Quelqu'un qui vie ! Tout simplement ! Sans se soucier du reste..